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Doublon poetique I - Cigarette
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Literature Text
J’ai mis mes bottes oranges puis ma robe blanche
Pour me promener dans la campagne mouillée,
Mes mèches brunes frivoles par le vent volées
Ont l’odeur exotique de contrées de revanche.
Ainsi, je frétille en les flaques endormies,
La pénombre me guide à travers les bleuets
Qui, pas à pas, jaillissent de la forêt,
Laissant place à la mer d’édifices hardis.
Que diable ! C’est la ville lumière qui s’allume !
Le feu des lustres, des phares et lampadaires
Croit tout autour de moi et s’éprend de ma chair.
C’est la mémoire qui m’assaillit comme l’écume,
Je m’écroule en poussière dans la rue, oubliée ;
Je ne suis qu’une clope dans un cendrier.
- J’ai mis mes bottes orages puis ma robe bleue
Pour me promener dans la campagne mouillée,
- Pour me promener dans la campagne émaillée,
Mes mèches brunes frivoles par le vent volées
- Mes messes brunes dévotes par vent immolées
Ont l’odeur exotique de contrées de revanche.
- Ont l’horreur magnifique de confrères pervenches.
Ainsi, je frétille en les flaques endormies,
- Ainsi, je béquille dans les flaques harpies,
La pénombre me guide à travers les bleuets
- La palabre me guide à travers les corsets
Qui, pas à pas, jaillissent de la forêt,
- Qui fut autrefois, jadis, sens de l’adoré
Laissant place à la mer d’édifices hardis.
- Lassant, face à la chair d’artifices hardis.
Que diable ! C’est la ville lumière qui s’allume !
- Que diantre ! C’est donc la vile Euterpe qui s’écume !
Le feu des lustres, des phares et lampadaires
- Le dieu des justes, des rares et Jupiters,
Croit tout autour de moi et s’éprend de ma chair.
- Roi, tout ! Vautour démon qui s’éprend de ma chair
C’est la mémoire qui m’assaillit comme l’écume,
- C’est la mâchoire qui m’a bannie et qui s’allume,
Je m’écroule en poussière dans la rue, oubliée ;
- Je m’écoule en poussière, dans le jus rouillé ;
Je ne suis qu’une clope dans un cendrier.
- Je ne suis qu’une clope dans un cendrier.
Pour la petite histoire, lorsque j'ai écris la première version de ce poème (celle dont l'écriture est classique) je l'ai trouvé assez inintéressant donc je l'ai laissé coté, puis j'ai rédigé une seconde version en écriture automatique dont le but était de modifier les mots sans modifier les sonorités. Au final, c'est une expérience intéressante qui aboutit à deux poèmes qui ont la même conclusion, bien que le second soit plus symboliste que le premier...
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Félicitations ! Votre oeuvre est classée dorénavant dans "Le bûcher des Vanités" au sein de la forteresse.
Congrats ! Your work is now in the "Vanities' Pyre" in the heart of the fortress.
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